Prof. Dr. Werner Gitt
Französisch: Krippe, Kreuz und Krone
Crèche, Croix, Couronne
Prof. Dr. Werner Gitt erklärt in dieser Schrift den Heilsplan Gottes - angefangen bei der Geburt Jesu (Krippe), über seinen Tod (Kreuz), bis hin zur Entrückung und ewigen Herrlichkeit (Krone).
Gott schuf Abhilfe für die "Urkatastrophe" der Menschheit, den Sündenfall. Wie in der Bibel vorhergesagt, sandte er seinen Sohn auf die Erde. "Nie aber hat die Welt einen Gott gesehen - bis es Weihnachten wurde."
Das Kreuz wurde für Kritiker zum Anstoß. Sie verstehen nicht, wie ein "Hinrichtungsinstrument" zum Zentrum eines Glaubens werden kann. Prof. Dr. Gitt sieht diese Kritik als Indiz, dass die Menschen ihr Sündenbewusstsein verloren haben: Es gab keinen anderen Weg für die Rettung des Menschen, weil die Trennung zwischen Gott und uns durch die Sünde so groß ist.
Wenn Jesus einmal wieder kommt, wird man ihn als König erkennen. Dann wird die Menschheit zweigeteilt sein in Angenommene und Verworfene. Für diejenigen, die Jesus in ihr Leben aufnehmen wollen, gibt es ein vorformuliertes Gebet, das ihnen dabei hilft.
Dieses Traktat eignet sich besonders gut zur Weitergabe an suchende Menschen!
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Crèche, Croix, Couronne
La première catastrophe
Notre monde est sans cesse l’objet de catastrophes: le naufrage du Titanic coûta la vie à 1522 personnes, la seconde guerre mondiale fit 50 millions de morts et le tsunami de décembre 2004 emporta environ 200 mille personnes. Mais la première des catastrophes a été le péché originel dans le Jardin d’Eden, c’est-à-dire le moment où Adam et Eve tournèrent le dos à Dieu pour vivre leur propre vie. Ce choix entraîna la rupture d’avec Dieu, cause de tous les malheurs. Depuis, dit la Bible, l’homme est séparé de Dieu et se dirige vers la perdition éternelle. Il est impossible à Dieu de cohabiter avec le péché, car le péché engendre la souffrance et la mort. Le ciel ne serait plus le ciel si le péché y entrait.
Voir les hommes qu’Il a créés et qu’Il aime se détourner de Lui et entrer dans la mort brise le cœur de Dieu. Y a-t-il un remède?
Le remède de Dieu – Il envoya Son Fils
En effet, dès le Jardin d’Eden, Dieu avait un plan de salut et l’avait annoncé peu après la chute, bien que sous forme voilée: «Je mettrai hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon» (Genèse 3,15). Une longue suite de prophéties signale sans cesse la venue du Sauveur. Par exemple:
- «Un astre sort de Jacob, un sceptre (signe de la royauté) s’élève d’Israël» (Nombres 24,17).
- «Et toi, Bethléhem Ephrata, qui es petite parmi les villes de Juda, de toi sortira pour Moi celui qui dominera sur Israël et dont l’origine remonte loin dans le passé, à l’éternité» (Michée 5,1).
La toute dernière annonce du Sauveur fut apportée par un ange lorsqu’il révéla à Joseph la naissance et le nom de l’Enfant céleste: «N’aie pas peur de prendre Marie pour femme … elle mettra au monde un Fils, et tu Lui donneras le nom de Jésus, car c’est Lui qui sauvera Son peuple de ses péchés» (Matthieu 1,20-21).
De nombreuses personnes ont traversé la scène de ce monde en se faisant un nom parmi les hommes: des empereurs et des rois, des poètes et des philosophes, des gourous et des magiciens, des bons et des mauvais. Mais jamais encore le monde n’avait vu Dieu, jusqu’au jour de Noël. Cependant, l’Enfant dans la crèche n’est pas un dieu comme ceux que les Grecs ont imaginés sur l’Olympe ou les Germains au Walhalla. Il est le seul à pouvoir dire: Je suis le Créateur par qui toutes choses ont été faites (Jean 1, 1 et 3); «Je suis la Vérité» (Jean 14,6), «Je suis le Bon Berger» (Jean 10,11), «Je suis la Porte» (du ciel) (Jean 10,9).
Quelle a été Son entrée sur la terre? Est-Il arrivé en grande pompe, avec tambours et trompettes? Est-Il venu avec les armées célestes? Non! Dieu a choisi, pour mettre au monde Son Fils conçu par l’action de l’Esprit Saint, une femme célibataire, vierge, Marie, qui trouva grâce à Ses yeux. En agissant de cette manière, Il surprit également les Juifs qui connaissaient bien certaines paroles prophétiques concernant leur Messie. Par exemple: «Voici, ton Roi qui vient à toi» (Zacharie 9,9) ou «Il pulvérisera tous ces royaumes-là et y mettra fin» (Daniel 2,44). C’est pourquoi ils attendaient un roi, mais pas un enfant dans une crèche! Ce roi devait se manifester avec puissance, chasser les Romains d’Israël, installer sa résidence à Jérusalem et nommer, comme ministres, les souverains sacrificateurs et les scribes.
Ce n’est pas ainsi que Jésus est venu, alors les Juifs L’ont rejeté. Ils avaient perdu de vue les passages des Ecritures qui indiquaient qu’Il devait d’abord arriver comme un enfant: «Car un Enfant nous est né, un Fils nous a été donné» (Esaïe 9,5). Et c’est de Lui seul que dépend tout notre avenir: une éternité au ciel ou en enfer. Ce Messie est caractérisé par 3 mots commençant par un C:
- Une Crèche; ce premier C symbolise la venue de Jésus dans le monde.
- Une Croix; ce C symbolise notre salut obtenu par Jésus à la croix.
- Une Couronne; ce C symbolise le règne de Jésus à Son règne.
Pas de croix sans crèche! Pas de couronne sans croix! Sans la crèche et la croix, pas de ciel pour nous! Voilà pourquoi Noël devait d’abord avoir lieu!
Le scandale de la croix
Ceux qui critiquent la foi chrétienne posent toujours les mêmes questions. Pourquoi cette mort brutale à la croix? Avec votre foi, tout tourne autour d’un instrument de supplice. Dieu n’aurait-Il pas pu emprunter une voie plus paisible pour régler le problème de l’humanité? Pourquoi le chemin de la réconciliation avec Dieu est-il marqué de mort, de peines, de larmes et de deuil? N’aurait-on pas pu trouver une méthode un peu plus agréable, plus esthétique, plus élégante? Dieu n’aurait-Il pas pu tout simplement fermer un œil sur nos faiblesses humaines?
Tous ces «pourquoi» ne servent à rien, car ils minimisent la gravité du péché. Ne serait-ce pas là le malaise de notre époque? A la croix seulement, nous pouvons comprendre ce qui ne se trouve dans aucun livre de philosophes ou de penseurs:
- La croix nous montre les profondeurs de l’abîme creusé par le péché entre Dieu et l’homme. Le gouffre est si grand que l’enfer en est la conséquence (Matthieu 5,29).
- La croix nous donne une idée réelle de la dimension de l’amour de Dieu envers nous. Il s’est littéralement arraché du cœur ce qu’Il avait de plus cher, Son Fils Jésus.
- La croix de Jésus est l’abaissement le plus profond de Dieu. Le Créateur de l’univers et de la vie se laisse exécuter comme un criminel, sans se défendre. Quel prix élevé pour le péché! Mais grâce à cela, Jésus peut convier tous les pécheurs à venir à Lui: «Je ne jetterai point dehors celui qui vient à Moi» (Jean 6,37). Mais il est vrai aussi que celui qui ne vient pas est perdu – éternellement!
- La croix marque la fin de toute tentative humaine de salut. C’est pourquoi Jésus annonce de manière absolue: «Nul ne vient au Père que par Moi!» (Jean 14,6). En face de la croix, toutes les religions ne sont que des mirages scintillants dans le désert d’une humanité perdue.
- Le message de Noël est, avec celui de la croix, un message de salut unique: «Le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu» (Matthieu 18,11).
Il revient
Jésus viendra une deuxième fois dans ce monde. A ce moment-là, Il ne sera plus l’Enfant dans la crèche, mais le Roi, le Juge et le Souverain du monde. Dans Matthieu 24,30, Il annonce clairement cet événement: «Alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel, tous les peuples de la terre se lamenteront, et ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire.»
Quel sujet de joie! Le Créateur de la terre apparaît! Le Sauveur du monde vient! Mais pourquoi est-il dit dans Apocalypse 1,7 «Toutes les tribus de la terre se lamenteront à Son sujet»? Pourquoi disent-ils aux montagnes et aux rochers: «Tombez sur nous et cachez-nous loin de Sa face!» (Apocalypse 6,16)? Beaucoup ont entendu parler, durant leur vie, de la nécessité de prendre une décision pour Jésus, mais ils ont dit «Non!» Ils sont désormais perdus et ne peuvent plus revenir sur leur décision. Il est définitivement trop tard. Voilà pourquoi ils pleurent et se lamentent.
La plupart des gens sont sur des chemins où Jésus est absent. Dans ce domaine, ils ne manquent pas d’imagination. L’actrice américaine célèbre, Shirley Maclaine, qui vit avec son chien dans un ranch, disait, par exemple: «Avec mon chien Terry à mes côtés, j’ai mon dieu personnel. Il est la réincarnation du dieu égyptien Anubis à tête de chien. Ça peut paraître étrange, mais Terry et moi, nous avons vécu au moins une vie ensemble dans l’Egypte de l’Antiquité; lui, comme dieu-animal et moi comme princesse. Maintenant, la vie nous a de nouveau réunis.»
Le retour de Jésus sera visible: «Voici qu’Il vient avec les nuées. Tout oeil Le verra, même ceux qui L’ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à Son sujet», écrit l’apôtre Jean dans Apocalypse 1,7. Le 20 juillet 1969, lorsque le premier homme, Neil Armstrong, posa son pied sur la lune, 500 millions de personnes suivirent cet événement à la télévision. Lorsque le 6 septembre 1997 eut lieu, à Londres, le plus grand enterrement de tous les temps, celui de Lady Diana morte dans un accident de la route, 2,5 milliards de personnes suivirent cette cérémonie devant leur téléviseur – quarante pour cent de la population mondiale! Cet événement entra dans les annales de l’Histoire comme le premier «enterrement globalisé».
Mais, pour le retour de Jésus, il n’y aura pas besoin de caméras. Tous les hommes verront «en direct» cet événement de l’Histoire du monde. Alors, Jésus sera visible pour tous. Non seulement la population qui sera en vie sur la terre à ce moment-là, mais aussi toutes les générations de l’Histoire de l’humanité, ainsi que tous les lecteurs de cet article.
Une seule question se pose: A quel groupe est-ce que j’appartiens? A ceux qui sont sauvés ou à ceux qui sont perdus?
Jésus revient subitement: «Comme l’éclair part de l’est et apparaît jusqu’à l’ouest, ainsi sera le retour du Fils de l’homme» (Matthieu 24,27). En un seul instant, Il sera visible sur la terre entière, simultanément. A quel moment du jour cela arrivera-t-il? La réponse se trouve dans Luc 17,34: «En cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans le même lit, l’une sera prise et l’autre laissée.» Alors, la nuit? Mais deux versets plus loin, il est dit: «De deux hommes qui seront dans un champ (situation de jour), l’un sera pris et l’autre laissé.» Je ne sais pas si Christophe Colomb qui a découvert l’Amérique connaissait ces textes. Il aurait pu en tirer la conclusion suivante: si le retour de Jésus se passe en un seul instant, et si la Bible le décrit à la fois comme une situation de jour et de nuit, ce ne peut être que sur une sphère. Il est d’ailleurs remarquable que l’évangéliste Luc ait écrit ces mots alors que les hommes n’avaient encore aucune idée de la forme sphérique de la terre.
Ces deux versets montrent encore quelque chose d’essentiel. Au retour de Jésus, il y aura un partage de l’humanité. Il y aura une différence entre ceux qui seront acceptés et ceux qui seront rejetés. On touche ici au vrai problème de l’humanité. Il y a une seule question qui importe. Est-ce que je fais partie de ceux qui sont sauvés ou de ceux qui sont perdus?
Avez-vous déjà décidé?
Dieu a créé les hommes en tant qu’individus dotés d’une libre volonté, ce qui nous distingue nettement des animaux. La libre volonté nous permet de choisir; nous pouvons nous éloigner de Dieu ou nous approcher de Lui. En Christ, Dieu a tout accompli pour nous montrer le chemin du Royaume céleste. Cependant, la Bible nous dit expressément, en nous avertissant, que tous n’accepteront pas le chemin du salut. Qu’est-ce que Dieu pourrait faire dans ce cas? S’Il nous enlevait la libre volonté, nous n’aurions plus de personnalité; nous serions des machines, des marionnettes ou des robots qui exécuteraient un programme déterminé. Mais, ici-bas et dans l’au-delà, la volonté est une composante essentielle de la personnalité. C’est pourquoi l’endroit où nous passerons l’éternité dépend de notre propre décision.
Sommes-nous préparés en vue de ce jour à venir? Dans la parabole des dix vierges (Matthieu 25,1-13), le Seigneur Jésus nous avertit d’être prêts. Il nous demande de réfléchir. Toutes les dix étaient «croyantes», elles croyaient vraiment que la noce aurait lieu! Pourtant toutes n’agirent pas en accord avec leur conviction. Seulement cinq d’entre elles attinrent le but. Jésus dit à celles qui n’étaient pas prêtes: «Je ne vous connais pas!» et elles passent à côté de toute une éternité. Il leur est arrivé ce que Heinrich Kemner a dit un jour: «On peut aussi aller en enfer en dormant!» Les «croyants» qui acceptent seulement les faits sans les appliquer à leur vie personnelle, mettent leur vie éternelle en jeu.
Les trois C, ou pas un seul
Chaque année, on aime fêter, à Noël, la naissance de l’enfant Jésus dans la crèche. Mais on en reste souvent là. Et pourtant les trois C sont inséparables.
Les trois éléments qui caractérisent Jésus sont: la crèche, représentant son humanité, la croix, symbole de Ses souffrances et de Sa résurrection victorieuse, mais aussi la couronne, image de Son règne qui, à son retour, sera visible pour tous. Voilà le plan que Dieu avait préparé, dès le commencement, pour sauver les hommes de la première catastrophe de ce monde. La dernière catastrophe qui tombera sur les hommes vivant sans Jésus, sera l’enfer. Malheureusement, elle fera beaucoup plus de victimes que toutes les autres catastrophes de l’Histoire, et cette mort durera éternellement! A Noël, et non seulement là, Dieu nous demande personnellement si nous voulons accepter le don de «la Crèche, la Croix et la Couronne». Dites simplement «oui», acceptez le pardon que Jésus-Christ vous offre et dites-le Lui dans une prière! Elle pourrait s’exprimer comme suit:
«Seigneur Jésus-Christ, j’ai vécu jusqu’à présent comme si Tu n’existais pas. Mais maintenant j’ai compris qui Tu es, et je m’adresse à Toi, pour la première fois. Maintenant je sais qu’il y a un ciel et un enfer. Sauve-moi, je Te prie, de l’enfer auquel je suis condamné à cause de ma culpabilité et surtout de mon incrédulité. Je souhaite être un jour avec Toi au ciel, pour l’éternité. Je suis parfaitement conscient que je ne peux pas aller au ciel par mes propres mérites, mais seulement par la foi en Toi. C’est parce que Tu m’aimes que Tu es mort pour moi sur la croix, que Tu as pris sur Toi mes fautes et que Tu as payé pour moi. Je T’en remercie. Tu vois mes fautes, celles que j’ai commises depuis mon enfance. Tu connais tous les péchés de ma vie, ceux dont je me souviens, mais aussi ceux que j’ai oubliés. Tu sais tout de moi, Tu me connais parfaitement. Tu es au courant de tous les états de mon coeur, que ce soit la joie ou la tristesse, le bien-être ou le découragement. Je suis devant Toi comme un livre ouvert. Tel que je suis, et tel que j’ai vécu jusqu’à présent, je ne peux pas continuer d’exister devant Toi, le Dieu Vivant. Je suis incapable d’aller au ciel. C’est pourquoi je Te prie de me pardonner mes fautes. Je me repens de mes péchés devant Toi. Je T’accepte comme mon Seigneur. Prends la direction de ma vie. Je désire vivre comme il Te plaît. Je Te prie de m’aider à abandonner tout ce qui n’est pas correct devant Toi et de m’accorder de nouvelles habitudes qui soient sous Ta bénédiction. Donne-moi accès à Ta Parole, la Bible. Aide-moi à comprendre ce que Tu veux m’enseigner et à y trouver des forces nouvelles et la joie de vivre. Dès maintenant, je veux que Tu sois mon SEIGNEUR, à qui j’appartiens et que je veux suivre. Montre-moi, je Te prie, le chemin où je dois marcher. Je Te remercie d’avoir exaucé ma prière. Je crois à la promesse qu’en me tournant vers Toi, je suis devenu un enfant de Dieu et que je serai éternellement au ciel, auprès de Toi. Je me réjouis de T’avoir déjà maintenant à mes côtés dans toutes les situations de ma vie. Aide-moi, je Te prie, à trouver des personnes qui croient aussi en Toi, ainsi qu’une église d’orientation biblique où je puisse écouter régulièrement les enseignements de Ta Parole. Amen.»
Directeur et Professeur e.r.
Dr.-Ing. Werner Gitt